tp1 2009-2010 : Interventions auprès des familles à risques: une approche multimodale qui mise sur la résilience
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tp1 2009-2010 : Interventions auprès des familles à risques: une approche multimodale qui mise sur la résilience
Admin Dim 20 Déc - 18:51
● Introduction et objet du texte
Les défis relationnels et éducatifs que rencontrent certains parents peuvent être majeurs et donc menacer l'équilibre familial.
De part le stress et l'angoisse provoquée par un dysfonctionnement au sein de la famille, il devient difficile de répondre aux besoins de chacun de leurs membres.
Les ressources limitées du côté des parents, les exigences et les pressions familiales liées aux caractéristiques d'un enfant handicapé ou perturbé, les conflits conjugaux et les séparations, la pauvreté et l'isolement social sont des facteurs à prendre a risques étant donné qu'ils mettent en péril l'exercice du rôle parental et qui peuvent compromettre le développement de l'enfant.
Il est important de soulevé qu'une famille en situation pénibles est d'abord une « famille » qui possède ses propres ressources, avant d'être une « famille à risque » ou « à problème ».
D'ou l'importance d'un soutien professionnel en ce qui concerne les rôles affectifs et éducatifs des parents.
Nous aborderons dans ce travail les différentes interventions qui seront centrées sur « Comment aider un parent à
maintenir la qualité de sa relation avec l'enfant et à améliorer l'efficacité de ses pratiques éducative? ».
● Les concepts - modèles
Le défi de l'intervenant est de mettre en avant les compétences du parent, de la famille et de son environnement et en ce focalisant sur les facteurs de protection et de résilience.
Qu'est-ce qu'une famille à risque?
Une famille à risque est une famille dont un facteur à un impact négatif sur le développement cognitif, social et émotionnel des enfants ou d'un membre de celle-ci. En effet, c'est l'accumulation des facteurs négatifs qui entrainement des conséquences néfastes pour les différents membres constituant une famille.
Un modèle conceptuel est né suite à des études portant sur des enfants victimes de violence et de négligences parentales. Grace à ce modèle nous pouvons déterminer le rôle parental par trois grandes sources d'influence. Ces différents facteurs d'influence tel que – la contribution du parent lui même ( son histoire, personnalité), la contribution de l'enfant (style parental),- et la contribution de l'environnement ( réseau social), peuvent être de nature directe ou indirecte sur la parentalité si ceux-ci interagissent les uns avec les autres.
Facteurs de risque:
Il existe huit facteurs de risque reconnus associés à la famille qui sont:
● la pauvreté,
● l'absence du père,
● faible scolarité des parents,
● approche éducative rigide et punitive,
● membre d'une minorité éthique,
● abus de drogue ou d'alcool de l'un des parents,
● problème de santé mentale de l'un des parents,
● famille nombreuse.
La présence de trois facteurs à risque au sein d'une famille joue un rôle sur le développement du quotient intellectuel de l'enfant.
Une carence affective du coté du parent combiné à un comportement problématique du coté de l'enfant rendent la création du lien d'attachement difficile.
– Concept de la « résilience familiale »: est un processus que les individus et les familles ont mis en place pour faire face aux facteurs de risques. Il est possible d'utiliser ses propres ressources individuelles, familiales et communautaires pour réagir de façon adéquate aux problèmes que peut présenter la résilience.
=> ex: nouveaux apprentissage > apprendre à communiquer au sein de la famille.
– L'intervention multimodale (modèle): Ce modèle ce base sur les réalités avec lesquelles la famille compose
quotidiennement des moments importants de la relation d'aide (les composantes cognitives, affective, comportementale, systémique et communautaire)
> La composante cognitive. Ex: informations et ressources sur le cas dit « problème » (nature handicap, impact des répercutions de la famille) qui permettent de distinguer ce que l'enfant peut ou ne pas faire.
> La composante affective: Qualité de la relation parent-enfant. ( lien cours transfert – contre transfert) transfert de sa propre expérience de vie sur l'éducation de son enfant. => Trop maternant car culpabilité.
> La composante comportementale: Permettre aux parents d'être satisfait et efficace dans les comportements à adapter avec son enfant. Travailler sur la dynamique en utilisant les progrès des parents.
> La composante systémique: Mettre en commun les forces présentes à l'intérieur de la famille => notion de système (lien avec cours).
> La composante communautaire: « ça prend tout un village pour élever un enfant » => il est important d'avoir
plusieurs modèles de références éducatives pour l'enfant afin de veiller au bon développement de celui-ci.
● L'utilisation de ces notions par l'éducateur dans sa pratique éducative
La résilience: L'intervention doit privilégier les compétences et l'implication du parent grâce à plusieurs pistes de stratégies tel que l'environnement de l'individu.
Ex: Un enfant vivant dans un milieu défavorisé (financier, famille nombreuse etc.) a de beaux résultats scolaire. Le milieu n'étant pas favorable à une réussite scolaire, l'éducateur, les AMO, les PMS présent dans les écoles seront différentes pistes à exploiter avec la famille afin de permettre à l'enfant d'étudier dans un milieu plus convenable.
Les intervenants visant à renfoncer le résilience familiale mettent en place trois grands objectifs d'intervention:
– freiner l'accumulation des facteurs de risques et modifier la trajectoire d'évènements négatifs. Ex: aller à l'école des devoirs.
– Aider les individus et familles à trouver des moyens pour composer avec de petits risques et le rendre plus résilients. Ex: le risque serait de ne pas savoir continuer à travailler chez elle, mais on diminue le risque majeur en lui proposant d'aller à l'école des devoirs.
– Aider les individus et les familles à développer de nouvelles façons d'agir et à renfoncer les stratégies qu'ils utilisent déjà.
> Stratégies cognitives,
> Stratégies de résolution de problèmes,
> Le réseau social.
Ex: Sensibiliser les parents au travail scolaire de leurs enfants. > Travail cognitif : interprétation, évaluation (sens).
L'intervention multimodale (modèle):
L'intervention se base essentiellement sur deux défis particuliers:
– Faire alliance : Dès la première rencontre, l'intervenant démontre son intérêt face à ce que vive le parent ou la famille.
L'intervention doit être solide pour éviter une alliance privilégiées avec un des membres de la famille (ex: privilégier l'intervention de la mère au détriment du père). Pour éviter cela, il doit être objectif et prendre en considération les sentiments et émotions exprimés par chacun des membres de la famille.
– Perspective globale: l'intervenant doit prendre le problème dans sa globalité en s'informant un maximum sur la famille.
Ex: leurs valeurs, style de vie, religion, situation financière, personne à l'origine du stress etc.
Exemple de pratique lors d'une première rencontre avec une famille:
1) Comment va le parent? Situations perçues comme plus difficile ou plus agréable à vivre avec l'enfant.
2) Moi, comme personne, comment ça va? Explorer les sources de plaisir dans la vie de la personne.
3) Comment va la famille: retrace l'historique familial.
4) Comment va mon enfant? Explorer les sources de tensions et de mal être de l'enfant.
Les défis relationnels et éducatifs que rencontrent certains parents peuvent être majeurs et donc menacer l'équilibre familial.
De part le stress et l'angoisse provoquée par un dysfonctionnement au sein de la famille, il devient difficile de répondre aux besoins de chacun de leurs membres.
Les ressources limitées du côté des parents, les exigences et les pressions familiales liées aux caractéristiques d'un enfant handicapé ou perturbé, les conflits conjugaux et les séparations, la pauvreté et l'isolement social sont des facteurs à prendre a risques étant donné qu'ils mettent en péril l'exercice du rôle parental et qui peuvent compromettre le développement de l'enfant.
Il est important de soulevé qu'une famille en situation pénibles est d'abord une « famille » qui possède ses propres ressources, avant d'être une « famille à risque » ou « à problème ».
D'ou l'importance d'un soutien professionnel en ce qui concerne les rôles affectifs et éducatifs des parents.
Nous aborderons dans ce travail les différentes interventions qui seront centrées sur « Comment aider un parent à
maintenir la qualité de sa relation avec l'enfant et à améliorer l'efficacité de ses pratiques éducative? ».
● Les concepts - modèles
Le défi de l'intervenant est de mettre en avant les compétences du parent, de la famille et de son environnement et en ce focalisant sur les facteurs de protection et de résilience.
Qu'est-ce qu'une famille à risque?
Une famille à risque est une famille dont un facteur à un impact négatif sur le développement cognitif, social et émotionnel des enfants ou d'un membre de celle-ci. En effet, c'est l'accumulation des facteurs négatifs qui entrainement des conséquences néfastes pour les différents membres constituant une famille.
Un modèle conceptuel est né suite à des études portant sur des enfants victimes de violence et de négligences parentales. Grace à ce modèle nous pouvons déterminer le rôle parental par trois grandes sources d'influence. Ces différents facteurs d'influence tel que – la contribution du parent lui même ( son histoire, personnalité), la contribution de l'enfant (style parental),- et la contribution de l'environnement ( réseau social), peuvent être de nature directe ou indirecte sur la parentalité si ceux-ci interagissent les uns avec les autres.
Facteurs de risque:
Il existe huit facteurs de risque reconnus associés à la famille qui sont:
● la pauvreté,
● l'absence du père,
● faible scolarité des parents,
● approche éducative rigide et punitive,
● membre d'une minorité éthique,
● abus de drogue ou d'alcool de l'un des parents,
● problème de santé mentale de l'un des parents,
● famille nombreuse.
La présence de trois facteurs à risque au sein d'une famille joue un rôle sur le développement du quotient intellectuel de l'enfant.
Une carence affective du coté du parent combiné à un comportement problématique du coté de l'enfant rendent la création du lien d'attachement difficile.
– Concept de la « résilience familiale »: est un processus que les individus et les familles ont mis en place pour faire face aux facteurs de risques. Il est possible d'utiliser ses propres ressources individuelles, familiales et communautaires pour réagir de façon adéquate aux problèmes que peut présenter la résilience.
=> ex: nouveaux apprentissage > apprendre à communiquer au sein de la famille.
– L'intervention multimodale (modèle): Ce modèle ce base sur les réalités avec lesquelles la famille compose
quotidiennement des moments importants de la relation d'aide (les composantes cognitives, affective, comportementale, systémique et communautaire)
> La composante cognitive. Ex: informations et ressources sur le cas dit « problème » (nature handicap, impact des répercutions de la famille) qui permettent de distinguer ce que l'enfant peut ou ne pas faire.
> La composante affective: Qualité de la relation parent-enfant. ( lien cours transfert – contre transfert) transfert de sa propre expérience de vie sur l'éducation de son enfant. => Trop maternant car culpabilité.
> La composante comportementale: Permettre aux parents d'être satisfait et efficace dans les comportements à adapter avec son enfant. Travailler sur la dynamique en utilisant les progrès des parents.
> La composante systémique: Mettre en commun les forces présentes à l'intérieur de la famille => notion de système (lien avec cours).
> La composante communautaire: « ça prend tout un village pour élever un enfant » => il est important d'avoir
plusieurs modèles de références éducatives pour l'enfant afin de veiller au bon développement de celui-ci.
● L'utilisation de ces notions par l'éducateur dans sa pratique éducative
La résilience: L'intervention doit privilégier les compétences et l'implication du parent grâce à plusieurs pistes de stratégies tel que l'environnement de l'individu.
Ex: Un enfant vivant dans un milieu défavorisé (financier, famille nombreuse etc.) a de beaux résultats scolaire. Le milieu n'étant pas favorable à une réussite scolaire, l'éducateur, les AMO, les PMS présent dans les écoles seront différentes pistes à exploiter avec la famille afin de permettre à l'enfant d'étudier dans un milieu plus convenable.
Les intervenants visant à renfoncer le résilience familiale mettent en place trois grands objectifs d'intervention:
– freiner l'accumulation des facteurs de risques et modifier la trajectoire d'évènements négatifs. Ex: aller à l'école des devoirs.
– Aider les individus et familles à trouver des moyens pour composer avec de petits risques et le rendre plus résilients. Ex: le risque serait de ne pas savoir continuer à travailler chez elle, mais on diminue le risque majeur en lui proposant d'aller à l'école des devoirs.
– Aider les individus et les familles à développer de nouvelles façons d'agir et à renfoncer les stratégies qu'ils utilisent déjà.
> Stratégies cognitives,
> Stratégies de résolution de problèmes,
> Le réseau social.
Ex: Sensibiliser les parents au travail scolaire de leurs enfants. > Travail cognitif : interprétation, évaluation (sens).
L'intervention multimodale (modèle):
L'intervention se base essentiellement sur deux défis particuliers:
– Faire alliance : Dès la première rencontre, l'intervenant démontre son intérêt face à ce que vive le parent ou la famille.
L'intervention doit être solide pour éviter une alliance privilégiées avec un des membres de la famille (ex: privilégier l'intervention de la mère au détriment du père). Pour éviter cela, il doit être objectif et prendre en considération les sentiments et émotions exprimés par chacun des membres de la famille.
– Perspective globale: l'intervenant doit prendre le problème dans sa globalité en s'informant un maximum sur la famille.
Ex: leurs valeurs, style de vie, religion, situation financière, personne à l'origine du stress etc.
Exemple de pratique lors d'une première rencontre avec une famille:
1) Comment va le parent? Situations perçues comme plus difficile ou plus agréable à vivre avec l'enfant.
2) Moi, comme personne, comment ça va? Explorer les sources de plaisir dans la vie de la personne.
3) Comment va la famille: retrace l'historique familial.
4) Comment va mon enfant? Explorer les sources de tensions et de mal être de l'enfant.
Dernière édition par Admin le Dim 20 Déc - 18:52, édité 1 fois
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tp1 suite Interventions auprès des familles à risques: une approche multimodale qui mise sur la résilience
Admin Dim 20 Déc - 18:51
Conditions et obstacles de la réussite de l’intervention
Respecter le parent et mériter sa confiance est d’une grande importance. Par exemple : le parent qui de part ses
problèmes se retrouve dans une vulnérabilité émotive aura tendance à se sentir menacé dans sa compétence de parent. Il faut donc en tout premier lieu installer un certain respect vis-à-vis de ce que le sujet vit à l’instant (sentiment d’incompétence, d’échec, d’humiliation, de culpabilité et peur du jugement).
Cette vulnérabilité reflète une certaine hypersensibilité face au jugement et cela va pousser à une certaine
autoprotection. Les « aidants » qui ont vécu aussi des situations difficiles son plus sensibles.
L’attitude de l’intervenant et le rôle qu’il va accorder au parent sont des facteurs qui vont déterminer la
relation et vont servir d’outils d’évaluation et des modèles d’intervention singuliers.
Dans les familles à risques (enfant oppositionnels, mères dans une situation pauvre,….) il en ressort qu’un
climat de confiance et de partenariat exige que l’intervenant développe une sensibilité par rapport aux émotions des parents (celui qui se situe entre l’envie de se faire aider et celui de la peur qu’on leur prouve leur incompétence)
L’intervention dans un contexte de protection est un des plus grands défis.
Tenir compte de l’intervention légale, de la direction de la protection de la jeunesse (sécurité) et le développement de façon harmonieuse des quels tout enfant a droit, est encore à l’heure à nos jours une intervention rare et très complexe. La grande difficulté pour les intervenants, est de garder leurs postulats de départ. Ce postulat est le fait qu’une famille à risque, est une famille qui enchaine un bon nombre de risques mais aussi des ressources et de facteurs de protection.
Enfin, retirer un enfant de son milieu que l’on dirait inadapté ou même incompétent, est une décision difficile à prendre. Notamment pour des enfants victimes de violence, abus ou négligence, il faut faire une évaluation, un
encadrement spécialisé. Pour travailler cette problématique il faut donc maîtriser tous les outils.
Selon Bédard, avec son livre « Placement de l’enfant » il existe différents plans d’interventions ainsi que de scénarios de placement possibles qui seront déterminés en fonction du lien d’attachement de l’enfant avec sa
famille. Pour que ce dernier soit préservé ou non (dans ce cas parents substituts). Il dit également que le placement de l’enfant doit se faire dans un milieu où l’enfant sera en sécurité, et où il pourra développer des relations significatives dans l’espoir qu’il puisse s’épanouir pleinement.
Mais tout ceci étant très complexe, crée tout un débat sur la garde de l’enfant au niveau des ressources familiales ou institutionnelles alternatives sans oublier les modèles de collaboration entre la famille de départ et celle de substitution.
Le retrait d’un enfant dans une famille à risque suscite une méfiance considérable entre les parents et les intervenants externes. Et va s’accentuer si la méfiance se fait dans les deux sens.
Faire de l’évaluation et de l’intervention un processus interactif qui alimente la relation d’aide. Il est évident que ces deux composantes sont complémentaires.
Selon Ausloos, avec l’approche systémique, l’évaluation et l’intervention sans oublier l’action et l’information, on obtient un processus interactif. Le fait de bien faire circuler l’information et faciliter les rétroactions possibles entre les familles sont des objectifs de base dans un processus thérapeutique avec les familles dysfonctionnelles. En étant clair net et précis, les intervenants vont donc être capables d’agir correctement pour trouver des solutions et
atteindre un nouvel équilibre familial.
De plus, pour établir un bon diagnostic, l’intervenant doit bien prendre son temps pour tout analyser, et en particulier le parcours de la famille.
En se servant d’un coffre à outils (expliqué plus loin) on va pouvoir prendre du recul et faire un bilan avec le parent. Ceci va nous faire rendre compte du chemin parcouru, préciser l’action de toutes les personnes, revoir les moyens
utilisés et leur impact et enfin, trouver des solutions pour améliorer.
« Agir est souvent une étape nécessaire pour mieux comprendre ou pour nourrir la confiance », ce qui signifie que souvent les parents qui passent à l’action, trouvent une expérimentation et donc la problématique devient plus claire. Ils aperçoivent enfin les besoins et les actions à effectuer.
Finalement, le fait de poser un geste est une façon particulière de créer une relation de confiance entre l’usager et l’intervenant. Dans des situations de détresse, l’intervenant va directement agir sur les besoins directs et concrets des parents, ce qui va aussi donner cette fameuse confiance. Cela va donc donner envie au parent de s’ouvrir et
parcourir donc un chemin pour avancer. Sans cette complicité, un travail constructif n’est pas envisageable et va empêcher le parent de se remettre en question la façon dont il perçoit les évènements et sa façon d’y interagir.
Coffre à outils
Il existe une multitude d’ouvrages qui traitent les familles à risques, que ce soit l’enfant oppositionnel à la mère extrêmement pauvre, les familles recomposées, …. Etant donné la multitude des ouvrages nous avons pas eu le temps de tous les consulter mais retenons néanmoins, Ausloos, G et Bédard, J.
Si ces ressources sont utilisées efficacement, elles vont pourvoir guider les professionnels sur une intervention des plus adaptées aux besoins et aux ressources de ces familles à risques.
● Lieux d'intervention de l'éducateur
– La famille,
– Les intervenants,
– L'institution,
– Les camps de vacances,
– Les associations,
– Groupe et activités,
– Club des devoirs,
– Les garderies, crèches etc.
Respecter le parent et mériter sa confiance est d’une grande importance. Par exemple : le parent qui de part ses
problèmes se retrouve dans une vulnérabilité émotive aura tendance à se sentir menacé dans sa compétence de parent. Il faut donc en tout premier lieu installer un certain respect vis-à-vis de ce que le sujet vit à l’instant (sentiment d’incompétence, d’échec, d’humiliation, de culpabilité et peur du jugement).
Cette vulnérabilité reflète une certaine hypersensibilité face au jugement et cela va pousser à une certaine
autoprotection. Les « aidants » qui ont vécu aussi des situations difficiles son plus sensibles.
L’attitude de l’intervenant et le rôle qu’il va accorder au parent sont des facteurs qui vont déterminer la
relation et vont servir d’outils d’évaluation et des modèles d’intervention singuliers.
Dans les familles à risques (enfant oppositionnels, mères dans une situation pauvre,….) il en ressort qu’un
climat de confiance et de partenariat exige que l’intervenant développe une sensibilité par rapport aux émotions des parents (celui qui se situe entre l’envie de se faire aider et celui de la peur qu’on leur prouve leur incompétence)
L’intervention dans un contexte de protection est un des plus grands défis.
Tenir compte de l’intervention légale, de la direction de la protection de la jeunesse (sécurité) et le développement de façon harmonieuse des quels tout enfant a droit, est encore à l’heure à nos jours une intervention rare et très complexe. La grande difficulté pour les intervenants, est de garder leurs postulats de départ. Ce postulat est le fait qu’une famille à risque, est une famille qui enchaine un bon nombre de risques mais aussi des ressources et de facteurs de protection.
Enfin, retirer un enfant de son milieu que l’on dirait inadapté ou même incompétent, est une décision difficile à prendre. Notamment pour des enfants victimes de violence, abus ou négligence, il faut faire une évaluation, un
encadrement spécialisé. Pour travailler cette problématique il faut donc maîtriser tous les outils.
Selon Bédard, avec son livre « Placement de l’enfant » il existe différents plans d’interventions ainsi que de scénarios de placement possibles qui seront déterminés en fonction du lien d’attachement de l’enfant avec sa
famille. Pour que ce dernier soit préservé ou non (dans ce cas parents substituts). Il dit également que le placement de l’enfant doit se faire dans un milieu où l’enfant sera en sécurité, et où il pourra développer des relations significatives dans l’espoir qu’il puisse s’épanouir pleinement.
Mais tout ceci étant très complexe, crée tout un débat sur la garde de l’enfant au niveau des ressources familiales ou institutionnelles alternatives sans oublier les modèles de collaboration entre la famille de départ et celle de substitution.
Le retrait d’un enfant dans une famille à risque suscite une méfiance considérable entre les parents et les intervenants externes. Et va s’accentuer si la méfiance se fait dans les deux sens.
Faire de l’évaluation et de l’intervention un processus interactif qui alimente la relation d’aide. Il est évident que ces deux composantes sont complémentaires.
Selon Ausloos, avec l’approche systémique, l’évaluation et l’intervention sans oublier l’action et l’information, on obtient un processus interactif. Le fait de bien faire circuler l’information et faciliter les rétroactions possibles entre les familles sont des objectifs de base dans un processus thérapeutique avec les familles dysfonctionnelles. En étant clair net et précis, les intervenants vont donc être capables d’agir correctement pour trouver des solutions et
atteindre un nouvel équilibre familial.
De plus, pour établir un bon diagnostic, l’intervenant doit bien prendre son temps pour tout analyser, et en particulier le parcours de la famille.
En se servant d’un coffre à outils (expliqué plus loin) on va pouvoir prendre du recul et faire un bilan avec le parent. Ceci va nous faire rendre compte du chemin parcouru, préciser l’action de toutes les personnes, revoir les moyens
utilisés et leur impact et enfin, trouver des solutions pour améliorer.
« Agir est souvent une étape nécessaire pour mieux comprendre ou pour nourrir la confiance », ce qui signifie que souvent les parents qui passent à l’action, trouvent une expérimentation et donc la problématique devient plus claire. Ils aperçoivent enfin les besoins et les actions à effectuer.
Finalement, le fait de poser un geste est une façon particulière de créer une relation de confiance entre l’usager et l’intervenant. Dans des situations de détresse, l’intervenant va directement agir sur les besoins directs et concrets des parents, ce qui va aussi donner cette fameuse confiance. Cela va donc donner envie au parent de s’ouvrir et
parcourir donc un chemin pour avancer. Sans cette complicité, un travail constructif n’est pas envisageable et va empêcher le parent de se remettre en question la façon dont il perçoit les évènements et sa façon d’y interagir.
Coffre à outils
Il existe une multitude d’ouvrages qui traitent les familles à risques, que ce soit l’enfant oppositionnel à la mère extrêmement pauvre, les familles recomposées, …. Etant donné la multitude des ouvrages nous avons pas eu le temps de tous les consulter mais retenons néanmoins, Ausloos, G et Bédard, J.
Si ces ressources sont utilisées efficacement, elles vont pourvoir guider les professionnels sur une intervention des plus adaptées aux besoins et aux ressources de ces familles à risques.
● Lieux d'intervention de l'éducateur
– La famille,
– Les intervenants,
– L'institution,
– Les camps de vacances,
– Les associations,
– Groupe et activités,
– Club des devoirs,
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